Lyonnaiseries
Les TCL m'énervent. Les TCL sont très souvent en grève. Vraiment. De manière très futée et comme pas mal de sociétés publiques de transport : 59 min le matin aux heures de pointe un jour, puis 59 min le soir aux heures de pointe le lendemain. Et on recommence, pendant 15 jours. Puis idem le mois suivant. Pourquoi 59 min à la fois ? Parce qu'au-delà d'une heure, c'est une demi-journée ou une journée entière (selon la durée effective de la grève) qui est décomptée. En octobre après la n-ième session de ce genre, les TCL ont décidé dans leur grande bonté, de dédommager les usagers qui paient chaque mois leur abonnement pour se retrouver, excédés, dans des galères pas possibles à cause de ces grèves "volantes". Grands seigneurs, ils ont accordé un discount de 30% sur l'abonnement de novembre et décidé de rendre tout le réseau gratuit pendant une journée. Pas mal le geste, je ne sais pas si la Ratp en fait autant ? Sauf que, sauf que... c'était trop beau pour être vrai. Histoire de rappeler comment ça marche et qui c'est qui en a dans le slip, un préavis de grève a été déposé... pour la journée gratuite. J'adore !!
Début décembre 2009, Fête des Lumières pendant 4 jours. Et grève des TCL pendant 4 jours. Alors même que 4 millions de visiteurs se rendent aux festivités. Il fallait faire la queue dans la rue pour pouvoir entrer dans les stations de métro du centre-ville.
Dernier détail amusant (ha ha mdr) : pour parer à tout oubli éventuel, les TCL (enfin les syndicats mais le résultat est le même) ont déposé en septembre un préavis de grève de 6 mois.
Image empruntée là (tant qu'à faire)
Le doryphore : c'est le surnom du Lyonnais dans les départements alpins, les vrais. Car non, Lyon n'est pas dans les Alpes. Pourquoi le doryphore ? Parce que tel l'insecte, le Lyonnais quitte sa métropole bien-aimée au premier rayon de soleil pour aller se chauffer le dos et envahir les pistes de ski ou les sentiers de rando d'Isère et de Savoie. Se sentant chez lui partout où il va en Rhône-Alpes, le Lyonnais est un peu en montagne, à la campagne et hors de Lyon de manière générale, comme le Parisien en Beauce. Il est chez les bouseux.
Non, l'intégration n'est pas 100% complete. Je ne m'interroge peut-être pas assez sur l'identité lyonnaise.