Top 5 do Brasil
Top 5 des situations adrénalinogènes du voyage (Brazil - part 2)
◊ 1 km à pied le long de la nationale à la nuit tombante puis noire, à Diogo, (pas si) petit village dont nous avons voulu faire le tour. En tongues, short et paréo, alors qu'on ne voit RIEN.
Tip : profiter des phares des voitures arrivant par derrière pour sprinter sur 50 m, c'est toujours ça de pris sans entorse ni gadin. 1 km ça peut être très TRES long.
◊ prise de tête à Imbassaï avec Gudrun aus der Schweiz, une spinster pathologique et control freak, en voyage au Brésil pour se remettre d'un burn out (dixit herself).
Motif du débat : la cuisson du riz. Le ton monte, ça fuse. Bouderie. Ignorage mutuel.
Imbassaï, Bahia (octobre 2010)
◊ prise de tête 2 jours plus tard à Salvador avec Gudrun aus der Schweiz, toujours spinster, toujours hystérique, avec qui -p... de hasard de m...- nous partageons un dorm.
Motif du débat : la clé de la chambre qui doit toujours être déposée à la réception par la dernière personne qui quitte la pièce, moi en l'occurrence. Or Gudrun n'était pas partie. Gudrun était sous la douche. Insultes en schwitzer dütsch de la part de Gudrun, un "je t'emmerde" de ma part... boudiou ça m'arrive pas souvent et ça fait tout juste du bien !
Elevador Lacerda et la baie de Tous les Saints, Salvador, Bahia (octobre 2010)
◊ traversée du Pelourinho (centre historique de Salvador) et descente en elevador Lacerda de nuit (bon, à 20h, pas à 3h du matin). Le bourrichon plein des nombreuses mises en garde qu'on nous a administrées avant le départ, on ne s'est pas senties super à l'aise dans les grandes villes. Surtout à Rio pour Louise, surtout à Salvador pour moi. A notre décharge, la plupart des Brésiliens (cariocas ou baianais) avec qui on a évoqué notre périple ont confirmé ces mises en garde.
"Ah vous allez à Recife ? faites gaffe, c'est la ville la plus dangereuse du Brésil !"
"Ah vous allez à Salvador ? Faites gaffe, c'est une favela géante !".
De quoi être sereines...
Pelourinho, Salvador, Bahia (octobre 2010)
◊ boulevards de Natal à moto, sans casque mais avec tongues, short et t-shirt, accrochée à un beau Brésilien hyper coooool au prénom symphonique. Sur des 2 x 2 voies chargées (euphémisme), avec des bus dans tous les sens. Definitely a highlight of the trip. Trop bon, de la vraie bonne adrénaline, de celle qui vous fait dire mais ! D'façon, j'ai A-DO-RE Natal. Youpi !
Top 5 des situations cools, parce que les Brésiliens c'est la coolitude personnifiée !
◊ notre hôte (B&B) à Rio qui nous invite à l'anniversaire de son frère, à l'occasion duquel il a mitonné un bobó de camarão. Pas facile la soirée sans sous-titres, mais la gentillesse, ça se ressent
◊ la soirée almost-full moon sur la plage à Natal avec feu de camp, guitares, vin, gobelets qui s'envolent
Santa Rita, près de Natal, Rio Grande do Norte (sept 2010)
◊ dans le van qui nous ramène de Diogo à Salvador, le chauffeur a mis un cd de reggae brésilien à tomber. Je demande au rabatteur qui chante (quem canta...? quem canta ? a canção ? a musica ? il a fini par comprendre, halléluia). Il me répond Edson Gomes. Muito bom ! C'est noté.
A l'arrivée, il me tend une pochette colorée. Le chauffeur m'offre son cd !
◊ à Imbassaï, la connexion internet de l'hostel marche mal. Un Brésilien qui fait son checkout tripote les fils sans succès, tape la discute avec nous, gribouille son no. de tel sur un flyer et part en nous disant "vous allez à Salvador ? j'y habite ! appelez-moi lorsque vous y serez, on sortira, ce sera cool". Trois jours plus tard, nous le retrouvons pour un resto dans la capitale baianaise
◊ les dauphins qui nagent à 15 mètres de nous à Praia da Pipa (non, on n'est pas au Marineland, donc je n'ai pas pu m'accrocher à leur aileron, ce sont de vrais dauphins)
Pipa, Baia dos Golfinhos (octobre 2010)... ils sont là !
◊ la plage de Diogo pour nous seules...
Bonus : Ze ouinneur toutes catégories du fou-rire franco-brésilien, merci Planète Solitaire :
Bonus du bonus, par le même auteur : que veut dire exame papa nicolau ?
Frottis.