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Début avril, au lieu d'aller en Chine, j'ai enfourché ma fidèle nine-mobile et pris la direction de la terre de mes aïeux : la Lozère.
Département le moins peuplé de France, il convient tout à fait à mes critères vacances agoraphobes : P.E.R.S.O.N.N.E. Nulle part. A peine un troquet ouvert. Parfait.
J'ai établi mon camp de base à Florac, parcouru les Gorges du Tarn et eu un vrai coup de foudre pour le causse Méjean, ce grand plateau sauvage. La nature y est rude, brute. 450 personnes y habitent à l'année, vivant princialement du pastoralisme, regroupées dans des hameaux ou dans des fermes isolées. Flashback d'un siècle garanti ! Pas la peine de leur demander s'ils ont la fibre ou même un modem 14k, c'est pas compatible avec les Socotel.
J'ai ramené de Lozère quelques photos et un trésor inestimable : le certificat de naissance de mon arrière-grand-mère maternelle, calligraphié en 1879 dans un épais registre où étaient consignés tous les évènements de la vie communale de Langogne. Mon arrière-arrière-grand-père n'a pas pu signer la déclaration de naissance de sa fille, il ne savait pas écrire, sans doute n'était-il jamais allé à l'école.
Dommage que ma petite tatan fût déjà partie, elle aurait sans doute aimé savoir que sa grand-mère portait le même prénom qu'elle.
La porte de la généalogie est ouverte et la Lozère appelle d'autres visites, l'Italie et la Savoie aussi.
un bon petit pelardon cévenol, fait à souhait et qui pique bien
Bientôt des photos du causse, il vaut bien un post à lui tout seul