Polynesie #12 - Pape'ete & fin
Dernier jour a Tahiti. Debout a l'aube, je pars a 6h avec toute la famille de couchsurfers... les journees commencent tot sous les tropiques, voire TRES tot si on veut eviter les embouteillages a Pape'ete. WTF.
Visite tres succinte de la ville. Front de mer, cathedrale, marché, basta. L'occasion de passer la matinee avec les copines alpines. Je decolle en fin d'apres-midi, elles dans la soiree.
Popa'a = blanc, metro, zor(eille)
Le marche de Pape'ete est un must do dans tous les guides touristiques. Et c'est vrai qu'il est beau, anime, grand, convivial. Tout le contraire de celui de Noumea.
Pas seulement sur les cartes postales, les Tahitiens portent la fleur de tiare sur l'oreille, couramment, quotidiennement. Jeunes et moins jeunes, les femmes mais aussi parfois les hommes arborent le symbole de Tahiti, naturel ou artificiel. Comme un bracelet ou un pendentif, c'est une facon de s'embellir. Et de faire passer un message : portee sur l'oreille droite, la personne est disponible ; sur l'oreille gauche, elle est prise. Il est possible d'en porter une de chaque cote simultanement, pour un effet Gleeden, en moins 2.0.
Ceci est l'uniforme du personnel feminin au sol d'Air Tahiti
Tu connais beaucoup de compagnies aeriennes qui relookeraient la robe mission pour en faire un uniforme sexy et pratique ?
J'avais prevu une super conclusion, avec des tas d'anecdotes et autres points notables (et notes) mais voila, apres tout ce temps et un retour temporaire en metropole, les souvenirs sont moins presents a mon esprit.
- les Tahitiens, hommes et femmes, sont beaux. C'est un fait. Peau mate, cheveux noirs, yeux en amande, j'adore. Cheveux longs et epais, tresses, en chignon ou simplement laches, les femmes affichent une vraie feminite naturelle et douce. Les mauvaises langues disent que les Tahitiennes sont belles jusqu'a leur(s) grossesse(s). Bon, il est vrai que les annees qui viennent ne vont pas etre faciles-faciles dans le Pacifique d'apres cet article. A leur decharge, les Melanesiens (dont font partie les Kanaks) et les Polynesiens sont, a la base, costauds, barraques, tailles. Et vu qu'ils sont eleves aux sodas et junk food des le biberon... ca craint. Ceci dit, les Tahitiens, meme dodus, n'en restent pas moins tres beaux.
- le tutoiement est legion, obligatoire meme. En fait, le vouvoiement est mal percu, un peu condescendant et hautain. Un truc de popa'a, quoi. Au debut, j'ai trouve assez difficile de tutoyer la boulangere meme si elle me demande "iaorana, qu'est-ce que je te sers ?", le vendeur a la poste l'OPT ou le proprietaire de la pension a Maupiti qui aurait l'age d'etre mon pere, puis ca vient petit a petit, une fois sur 2. Une chose est sure, ca simplifie et detend les relations car ca rapproche indeniablement.
- les Tahitiens sont de fervents praticants religieux, en temoigne le nombre incroyable d'edifices de cultes differents. Mormons, temoins de Jeovah, adventistes, evangelistes, protestants, etc... le passage des missionnaires a laisse des traces, c'est le moins que l'on puisse dire. La sortie de la messe est un spectacle a elle seule.
- je n'avais jamais entendu parle des bebes/enfants fa'amu avant d'aller en Polynesie. C'est en fait une pratique relativement courante chez les Polynesiens. Un enfant ou un bebe est eleve par un autre membre ou couple de la famille, parfois par des amis ou des voisins. Pour faciliter la scolarite de l'enfant ou "pallier" a la sterilite d'un couple ou soulager des parents manquant de moyens, par exemple. Lorsque c'est possible par la proximite, l'enfant garde contact au quotidien avec ses parents biologiques. Completement etrangere a notre culture, cette pratique polynesienne a bien sur ete detournee par les popa'a, qui se sont engouffres dans la breche de cette adoption facile. Ce que deplorent certains Tahitiens, qui regrettent que les bebes (rarement des enfants) fa'amu emmenes en metropole perdent le contact avec leurs famille et racines polynesiennes.
- j'aurais aussi aime parler de l'inceste, dont j'ai appris avec surprise en discutant avec une instit' qu'il restait monnaie assez courante. Mais je ne me vois pas aborder un tel sujet alors que je n'en sais finalement rien, sauf que la vie de famille au sens large du terme, en tribu, favorise les situations ou les jeunes filles cotoient de tres pres grands freres, cousins, oncles. A noter que le meme probleme existe aussi dans les familles kanaks.
- j'ai deja vaguement evoque les rae-rae et mahu, qui etaient differencies auparavant, mais sont desormais amalgames. Qu'ils soient transsexuels, travestis ou juste effemines, ces hommes etaient autrefois completement integres et acceptes tels quels dans la societe ma'ohi. Aujourd'hui, l'influence homophobe de l'occident leur complique un peu la vie et c'est bien regrettable.
- apres avoir mis les pieds en Polynesie, et plus particulierement aux Tuamotu, j'ai du mal a imaginer que l'archipel a servi de decor aux beta-tests des allumes du nucleaire, et ce pendant 30 ans (1966-1996), sur et sous l'eau. Comme souvent dans une telle situation, les avis sont partages. Ou plutot, tout le monde est d'accord sur la dangerosite pour la nature et l'homme. Mais l'appat du gain et la manne economique qui en decoulent ont convaincu les popa'a qui sont venus passer quelques annees dorees et irradiees en PF, et les Polynesiens qui ont participe aux constructions puis aux deconstructions a Mururoa (qui s'appelle en fait Moruroa) notamment. Naturellement, comme pour Tchernobyl, la langue de bois et les mensonges etaient au rendez-vous. Il a bien fallu faire avaler la pilule et rassurer : en installant le Centre d’expérimentation du Pacifique, le Général de Gaulle affirme que les essais seront « sans inconvénient aucun pour les chers Polynésiens » et que la contrepartie sera « le développement »*.
Bref, presque 20 ans apres l'arret officiel des essais en Polynesie, le sujet est encore delicat. Ok, l'atome a fait vivre 2 voire 3 generations de Polynesiens (les popa'a, je m'en fous un peu, j'avoue, ils sont venus parce qu'ils le voulaient bien), mais vu l'attachement et le respect de ce peuple pour son fenua, sa terre, je ne doute pas un instant qu'ils gardent une certaine rancoeur.
* source : http://www.moruroa.org
Apres 4 mois a Noumea et en NC, mon sejour en Polynesie m'a fait un effet "douceur" immediat. Le sourire des Tahitiens, les couleurs des lagons, l'atmosphere et l'accueil chaleureux, la nature genereuse, les rythmes des percussions et le dehanchement des vahine (je m'y suis essayee, c'est un metier), la Hinano et la cuisine locale, tout appelle a la langueur et a la douceur de vivre.
Hasta la vista, Polynesia, I'll be back.
Polynesie #11 - Mo'orea
Derniere ligne droite, derniers jours, retour a Tahiti. Je couchsurfe chez une famille fort sympathique qui habite la banlieue chic de Pape'ete. Les parents ont mon age, monsieur est prof tranquilou-bilou, d'origine metro, arrive en Polynesie a 12 ans, madame est une fonctionnaire workaholic (dingue, non ?!) nee a Tahiti, d'origine chinoise, leur fille de 13 ans est une collegienne appliquee, archi fan de mangas (elle les regarde en VO) qui se considere a moitie chinoise.
Juste le temps de faire avec monsieur un bapteme de jet-ski (grand merci a lui, meme si je n'ai pas franchement ete emballee par l'activite), et je decide de m'en tenir a mon intention de zapper Tahiti, qui, pour info, est une ile constitue de 2 parties : Tahiti Nui, ou se trouve Pape'ete, et Tahiti Iti, dite la Presqu'ile, ou se trouve notamment Teahupo'o. Je prefere m'echapper 2 jours a Mo'orea, l'ile-soeur de Tahiti, distante de 20 km.
35 minutes de ferry et une location de voiture plus tard, me voila paree pour le tour de l'ile.
Spectaculaire Mo'orea, à l'ambiance mystique, où le relief attire autant le regard que le lagon.
Comme j'ai bien mordu a l'hamecon "plongee" et que je ne prends pas l'avion dans les 24 heures, je renfile une stab et un detendeur a Mo'orea. Rien d'extreme, tant que je n'ai aucune certification, je ne peux faire que des baptemes. C'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de plonger en Polynesie, alors banco, let's vamos pour un nouveau bapteme.
Il a bien fallu sortir de l'eau, reprendre le ferry et rentrer a Tahiti. Derniere journee avant le retour a Noumea. Les copines alpines, elles, rentrent a Grenoble. Rendez-vous est pris pour le lendemain dans le centre de Pape'ete.
Polynesie #10 - Fakarava
Fakarava, ou Faka pour les intimes, c'est mon chouchou.
In love avec mon petit bungalow tout simple, en bois, a 100m de l'océan, sous un cocotier. Assise dehors avec mon ordi sur les genoux, lampe de poche sous la main, l'électricité va et vient.
In love avec Fakarava, paisible, apaisante, plus jolie et plus clean que Rangi, impression immédiate d'y être bien. Plages cartes postales, mouillages de reve, et une vieille bicoque en bord de lagon.
Faka, c'est aussi une mecque de la plongée, alors il y a des plongeurs. Dont un haut-savoyard, couchsurfer, moniteur a "Faka sud", qui joue les robinson depuis 4 mois sur le motu désert ou se trouve le club près de la passe, il ressemble a mon frère (en moins beau). J'aurais bien refait un bapteme, mais le temps me manque, la faute a la meteo capricieuse. Ce n'est que partie remise.
J'y retrouve aussi le tourdumondiste rencontre a Huahine. Toujours sympa de recroiser les gens apres quelques semaines. Du coup on passe une chouette journee velo/lagon. Fakarava est l'endroit ideal pour la vision que j'ai du cyclisme : une route unique, deserte, lisse, plate.
Jour 2, a droite en sortant de la pension, en direction de l'aeroport et de la passe Garuae. A l'aller, le jardinier de la pension charge mon velo chinois a l'arriere du pick-up et me depose au bout de la route. Je termine a la force du mollet, par la piste. Plaignez-moi. Baignade sur une plage deserte.
Le Paul Gauguin (et son tender qui fait la navette pour debarquer les passagers), avec cette fois-la a bord,
Jean-Michel Cousteau, pour des conferences. Et de la plongee, oeuf corse
Trop court, cet episode tuamotuesque paumotu, je reviendrai, c'est oblige.
Next port of call : Mo'orea
Polynesie #9 - Rangiroa
Je me suis retrouvee dans les Tuamotu sans veritable choix conscient. Je voulais utiliser au mieux mon temps en Polynesie et mon pass Air Tahiti. J'ai donc ajoute les 2 atolls a ma liste lorsque mon uber sexy gyneco caledonien m'a parle de Rangiroa et Fakarava. "Si vous ne plongez pas, ca ne presente pas grand interet, il n'y a rien a faire sur ces atolls". Parfait.
A Rangiroa, mecque de la plongee s'il en est, il y a 2 passes et 2 villages tres courus : Tiputa et Avatoru. Toutes les pensions hebergent des plongeurs, plus ou moins selon la saison, mais en l'occurrence mes voisins de chambres le sont tous. Tres interessants chacun a leur facon :
- une ancienne monitrice de plongée allemande de 68 ans, qui avait son propre centre aux Maldives et qui vient 4 mois par an depuis 12 ans a Rangi satisfaire son besoin de profondeur ;
- un couple (?) d'Allemands plongeurs, ou alors ils sont pere et fils, en tout cas si le plus jeune était tahitien, il serait raerae ou mahu ;
- une instit' francaise a la retraite, un peu perchée et chelou, qui d'emblée m'invite chez elle en Crete et traine pendant 3 jours en chemise d'homme xxl pretee par la pension car elle est arrivée en jeans et col roule. La nuit, elle marche dehors dans le jardin ;
- un pas encore trop vieux-beau, moniteur de plongée qui se la raconte pas mal, me charge de claquer la bise a son super pote de Noumea et me donne rendez-vous la-bas en novembre, a condition que j'aie au moins mon niveau 1. Car quitte a etre a la mecque, autant chausser les babouches et suivre le muezzin. Alerte maximale, je vais plonger.
Ce petit monde des abysses et moi-meme sommes rejoints au bout de 2 jours par une famille du Ch'nord, grands-parents, parents et (petite-)fille, bebe faaamu adoptée a Rangi 2 ans auparavant, des ch'tis comme on les aime, gentils, bavards, terre-a-terre. Ils viennent rendre visite a la famille biologique.
Programme
Jour 1 : j'ai juste le temps de faire un tour jusqu'a Avatoru et je vomis mon hamburger-frites, au lit a 18h30.
Jour 2 : bapteme de plongée. Estomac en stand-by pendant 3 heures, je me régale dans un aquarium naturel. Tout se passe bien, bonnes sensations, on descend jusqu'a 10m. La discipline me plait, je vais persister, c'est decide.
Jour 3 : courte journée a l'ile aux récifs avec les copines alpines. Lagon agite + micro passe = presque naufrage pour accéder au motu. La meteo ne rend pas justice a la beaute du site. Retour dantesque, vent, pluie, creux de 1m50, chacune de mes lombaires a un bleu et mon coccyx pleure sa mère. 32km de roller-coaster, c'est long.
Au retour, petit arret par l'aquarium. Les perches sont au rendez-vous. Je me fais meme mordre le pied par l'une d'elle et j'en hurle de terreur surprise dans mon tuba. Ma copine alpine, qui m'a entendue, est morte de rire. La morue.
Next port of call : Fakarava
Polynesie #8 - Bora Bora le retour
Retour a Bora Bora en septembre, juste avant de rentrer en France, en voilier cette fois.
Pas le retour en France, le sejour a Bora.
On ne s'en rend pas compte quand on se promene sur l'ile ou qu'on fait appel a un professionnel pour une sortie touristique, mais le probleme a Bora Bora c'est que tout est prive. Peu d'acces libre a la mer, aucun acces libre aux motu. Tous ou presque sont tabu. Ceux qui ne l'affichent pas le sont implicitement. Hello, welcome.
Bora et son lagon n'en restent pas moins magnifiques. Meme malgre les pilotis et le trafic maritime nettement superieur a celui de Taha'a par exemple.
tu peux y poser le pied a tes riques et perils : possiblement le proprietaire va sortir comme une balle de chez lui en hurlant plus fort que sa meute de chiens
Encore une petite salve de photos puis direction les Tuamotu.
Polynesie #7 - Bora Bora 2
Sur les conseils de mes voisines, je signe ensuite pour une journée "troupeau sur le lagon". Je les en remercie, j'en ai encore des crampes aux abdos tellement j'ai ri avec un GO completement dejante, vetu d'un pareo rose en guise de cape. Et puis grâce à un retard de vol, mon troupeau se trouve réduit à... 3. Le pied. Bon, on s'arrête aux mêmes endroits que tous les touristes, on voit les mêmes raies grises et les mêmes requins à pointes noires mais côté océan, bingo, requin citron ! Moi que la faune sous-marine interpelait autant que le dernier titre de Keen'V, je suis scotchée. Ah et puis j'ai flashe sur les benitiers colores. Sais pas pourquoi mais je kiffe ces betes.
Le turquoise, c'est lassant, ca deborde, ca degouline. Je mets l'excedent dans un album.
To be continued...
Polynesie #6 - Bora Bora 1
Surnommée par Cook "la perle du Pacifique". Surnommée par un Tahitien de Taha'a "l'île tirelire".
L'image-cliché des bungalows sur pilotis au kilomètre, les prix annoncés comme encore plus exorbitants que dans le reste de la Polynésie, les raies et les requins maintenus en parcs pour pouvoir être nourris par les touristes au lagoonarium, la simple renommée de cette île... j'avoue, je ne suis pas arrivée à Bora Bora avec un bon à-priori. La perspective de me retrouver dans une ambiance Côte d'Usure version tropicale ne me mettait pas en joie. Ajouté à ça le planning des vols Air Tahiti qui m'a un peu contrainte à signer pour 4 jours… ET TANT MIEUX !
A part la pointe sud de l'île, Bora est sauvage et peu peuplée. On est loin du bling-bling. La plupart des hôtels de luxe sont sur les motu. Ceux de l'ile souvent fermés et à l'abandon. La source de revenus de Bora c'est les Américains, Japonais, Russes, riches, très riches qui débarquent en rangs serrés du Pacific Princess (ze love booooat) et a l'aeroport. Et ils l'exploitent et la soignent. Pas plaisanter sur le sujet ! Etat d'esprit bien différent des autres îles.
Je séjourne dans une pension confidentielle -les pilotis pour couples en honeymoon à 600 eur la nuit très peu pour moi et mon sac à dos- de Vaitape où je fais la connaissance de 2 Grenobloises, mère et fille, super sympas. Le hasard faisant toujours bien les choses, la suite de leur programme colle plus ou moins au mien.
J'attaque Bora par la mer grâce à une couchsurfeuse adorable, qui vit sur son voilier, au mouillage dans une baie abritée. Imagine... elle se réveille le matin au milieu du turquoise, saute dans son annexe après son petit dej, se rend en 5 minutes au quai puis file au travail. Lorsqu'elle travaillait dans les Tuamotu, elle mouillait carrément en face de son "bureau". Un peu comme si je vivais dans un camping-car sur le parking du boulot à fuckingLyon. NOT. Bref. Je suis très curieuse de la rencontrer et d'en savoir plus sur la vie à bord d'un voilier de belle taille (47 pieds - plus de 14 m) en Polynésie, seule qui plus est. Inspirant.
A chaque jour suffit sa peine, le lendemain j'enfourche une fidèle monture à rétro-pédalage et let's vamos pour les 32 km du tour de l'île, plats et au niveau de la mer, à une côte près. Depuis Maupiti et Raiatea, mon coccyx s'habitue à être sollicité. Je rentre essorée et ravie.
To be continued...
Fiu...
Polynesie #5 - Huahine
"L'île authentique" m'a offert une demie-journée de forte houle, propice a la sortie en masse des surfeurs de tous niveaux, y compris les bons. Et 2 jours et demi de pluie. Bah oui, des fois il pleut en Polynésie. Pas grave, j'ai apprécie mon séjour a Faré, dans une auberge mi-guest-house mi-backpackers. Je fais le tour de Huahine Nui et Huahine Iti en voiture, rencontre un tourdumondiste bien sympa que je retrouverai aux Tuamotu. La Polynesie des budget travelers est un monde minuscule.
On m'a aussi dit mais je ne sais plus qui que Huahine voulait dire sexe de femme en tahitien, rapport a sa forme.
Dernier jour a Huahine, la meteo est un peu plus clemente (et les previsions pour la suite sont excellentes, youpi !). On est dimanche et jour de course de va'a, la pirogue a balancier tahitienne. V1 (pirogue monoplace) et V6 (pirogue a 6 places) sont representees ce jour-la. Encourages par la sono a donf et le fumet du barbecue, ambiance fete de la musique saucisse, bon enfant. Huahine est un haut lieu du va'a et de la fete de la saucisse car c'est du quai de Fare qu'est donne chaque annee le depart de la Hawaiki Nui, THE course de la discipline.
Next port of call : Bora Bora, baby